Ces bornes frontières marquaient les terres agricoles des Hospices civils de Gand en Flandre zélandaise, au-delà de la frontière belgo-néerlandaise.
Gand est depuis des siècles un gros propriétaire foncier, surtout en dehors des limites de la ville. Aujourd'hui, la ville possède encore environ 1800 hectares de terres agricoles, mais autrefois, cela représentait plus de 5000 hectares, composés de champs, de prairies et de bois. L'exposition ‘Terres gantoises’ au STAM (2024) a mis en lumière les 800 ans d’histoire de cette impressionnante propriété foncière.
L'un des points forts de l'exposition était cette borne frontière, faite don au musée. Depuis le milieu du XIXe siècle, de telles bornes délimitaient les propriétés des Hospices civils – les prédécesseurs du CPAS de Gand – en Flandre zélandaise, entre Axel et Hulst. La plupart de ces bornes ont depuis été détruites ou ont disparu dans le sol ou dans les fossés.
En plus de la borne frontière, le STAM a pu acquérir un autre objet particulier pour sa collection : l'uniforme du garde forestier Maurice De Wulf. De 1955 à 1990, il a géré le ‘Kloosterbos’ à Wachtebeke, qui appartenait alors encore au CPAS de Gand.
Sur la photo ci-dessous, Maurice (à droite) pose aux côtés de son frère Georges (à gauche), tous deux gardes forestiers. Son uniforme porte clairement l’empreinte de son employeur.
Gardiens de la forêt Maurice et Georges De Wulf, années 1980 © Jacques De Schryver